Le modèle nous domestique à regarder au dehors, à se comparer, à faire toujours plus, à cumuler... On court après un truc que certains appellent bonheur... Plus on l'idéalise, moins on le trouve...
Quand apprend-on à regarder à l'intérieur de nous même? C'est là, logé au coeur de la perception, que se trouvent toutes les réponses, et toutes les clefs... Le monde est tel qu'il est, seules la perception que j'en ai, et l'intention que j'y mets changent le reste et définissent ce que je choisis de vivre, ce que je choisis d'expérimenter...
Tout est là, et on continue à s'agiter pour chercher les réponses à l'extérieur...
J'aurai pu vous parler de vélo, mais aujourdhui, je vous emmène ailleurs...
là où on ne va jamais... de l'autre coté de la perception...
Quand apprend-on à regarder à l'intérieur de nous même? C'est là, logé au coeur de la perception, que se trouvent toutes les réponses, et toutes les clefs... Le monde est tel qu'il est, seules la perception que j'en ai, et l'intention que j'y mets changent le reste et définissent ce que je choisis de vivre, ce que je choisis d'expérimenter...
Tout est là, et on continue à s'agiter pour chercher les réponses à l'extérieur...
J'aurai pu vous parler de vélo, mais aujourdhui, je vous emmène ailleurs...
là où on ne va jamais... de l'autre coté de la perception...
Observation ordinaire
Plus le temps passe, moins j'ai de besoins,
Matériel, distraction... loin...
En fait je crois que je me satisfais d'un rien...
Libérant peu à peu peurs et jugement,
Je laisse la légèreté m'envahir,
Et simplement m'asseoir, et observer
Le silence ou le mouvement,
N'importe où, n'importe quand,
Suffit à me faire basculer de l'autre côté,
A m'enseigner, et à me faire sourire
De toute la beauté dans la simplicité.
On s'agite et pourtant,
Dans la rue, au boulot,
A l'aéroport, ou à vélo,
Dans la conscience et l'acceptation,
de la simple perfection de chaque instant,
Tout est là...
Enfin je crois...
Verbier - Escale d'un mois au boulot
Quoi? mais il est fou? Il peut faire tout ce qu’il veut et vivre son aventure au bout du monde... et il retourne bosser...?
Oui... j'avais envie... mais pas n'importe comment...
Beaucoup croient que la liberté c’est de ne pas avoir de cadre. Et pourtant, comment l’expérimenter sans contrainte? Comment la ressentir? Imagine maintenant avoir un cadre et être libre d’évoluer à l’intérieur, d’en flirter la limite, la dépasser, revenir... Avoir des contraintes, oui mais qui n’ont pas d’emprise sur toi…
Oser proposer mes disponibilités et contraintes pour court circuiter les conventions et arranger un retour au boulot "à la carte" redessine complètement mon rapport au travail, mon rapport aux limites, mon rapport aux croyances du possible. Traverser l'océan, pour revenir là haut, au restaurant dans les montagnes bosser un mois pour le pur plaisir, pose des bases libératrices énormes, et redessine certaines relations sous un nouvel angle. C’est l’occasion de rapporter dans la vie réelle tout le recul, la sagesse puisée en route…
Les limites ou la distances n'existent pas. Tout est là...
Oui... j'avais envie... mais pas n'importe comment...
Beaucoup croient que la liberté c’est de ne pas avoir de cadre. Et pourtant, comment l’expérimenter sans contrainte? Comment la ressentir? Imagine maintenant avoir un cadre et être libre d’évoluer à l’intérieur, d’en flirter la limite, la dépasser, revenir... Avoir des contraintes, oui mais qui n’ont pas d’emprise sur toi…
Oser proposer mes disponibilités et contraintes pour court circuiter les conventions et arranger un retour au boulot "à la carte" redessine complètement mon rapport au travail, mon rapport aux limites, mon rapport aux croyances du possible. Traverser l'océan, pour revenir là haut, au restaurant dans les montagnes bosser un mois pour le pur plaisir, pose des bases libératrices énormes, et redessine certaines relations sous un nouvel angle. C’est l’occasion de rapporter dans la vie réelle tout le recul, la sagesse puisée en route…
Les limites ou la distances n'existent pas. Tout est là...
Ainsi, vu de l'extérieur, certains penseront que voyage ou travail sont des univers opposés, contraires, pourtant les années passées m'ont appris à observer le monde d'un tout autre point de vue, du point de vue de l'intention, de l'Énergie, de l'éthérique... Peu importe alors le moyen d'expression, seul compte l'intention...
Alors, de ce point de vue là, vu de l'intérieur, tout est cohérent et fluide, ce que je fais au boulot est exactement identique à ce que je fais à vélo, à ce que j'ai pu faire en tant que prof, ou à ce que je commence à faire à travers des pratiques de soins énergétiques. Oui, j'essaye d'inspirer, de faire sourire, et d'aider qui veut, à changer sa perception de son monde et trouver sa paix intérieure, en explorant un chemin qui nous est si peu familier... et c’est suivre la voix de ce cœur qui demande de la détermination car il n’y a là pas de repères habituels, tu ne peux compter que sur cette forme d’intuition pour te guider toi même.
Alors, de ce point de vue là, vu de l'intérieur, tout est cohérent et fluide, ce que je fais au boulot est exactement identique à ce que je fais à vélo, à ce que j'ai pu faire en tant que prof, ou à ce que je commence à faire à travers des pratiques de soins énergétiques. Oui, j'essaye d'inspirer, de faire sourire, et d'aider qui veut, à changer sa perception de son monde et trouver sa paix intérieure, en explorant un chemin qui nous est si peu familier... et c’est suivre la voix de ce cœur qui demande de la détermination car il n’y a là pas de repères habituels, tu ne peux compter que sur cette forme d’intuition pour te guider toi même.
Dès premier jour, je me sens immédiatement pleinement présent, Le voyage est loin derrière, ou loin devant.
Retrouver tout le monde, comme si je n'étais juste pas parti, mais en appréciant chacun des instants partagés.
Je ressens une immense différence intérieure dans un environnement que je connais si bien. Avoir aligné bien des choses en moi me permet désormais de Vivre chaque instant avec légèreté et profondeur, en étant encore plus confiant, encore plus calme, et d'avoir encore plus de recul. Etre pleinement sincère et ouvert, à moi même et aux autres permet de renforcer chaque relation. Chaque problème m'apparaît à peu près dense comme une bulle de savon... plic, ploc... Je sens la capacité d'apaiser, d’aider, d’écouter. Gérer de l’humain et de l’immédiat est fascinant, et là, tout est en ordre, rien ne dépasse. Le plaisir du travail bien fait dans la bonne humeur, merci les copains pour ces instants précieux.
J'observe cette fourmilière trépidante et souris. La danse de la Vie au boulot...
Aider chacun à trouver sa place dans une nouvelle équipe dans un timing serré, absorber stress, soucis et problèmes et recevoir tous ensemble jusqu'à 700 clients par service... Entre rando matinale quotidienne, tempêtes, déneigements, et virées nocturnes en peau de phoque, chacun des 30 jours est à vivre, pleinement.
Je quitte Verbier avec la sensation d’un travail accompli,
et l’impression magique d’avoir été au bon endroit, au bon moment.
Oser revoir son approche,
oser redessiner les relations,
oser exprimer son potentiel,
et tout simplement oser créer la différence...
En y mettant sa plus grande Intention...
Tout est là... il suffit de faire de son mieux,
et oser être pleinement soi même... ouais... Oser...
Personne ne le fera pour toi...
Retrouver tout le monde, comme si je n'étais juste pas parti, mais en appréciant chacun des instants partagés.
Je ressens une immense différence intérieure dans un environnement que je connais si bien. Avoir aligné bien des choses en moi me permet désormais de Vivre chaque instant avec légèreté et profondeur, en étant encore plus confiant, encore plus calme, et d'avoir encore plus de recul. Etre pleinement sincère et ouvert, à moi même et aux autres permet de renforcer chaque relation. Chaque problème m'apparaît à peu près dense comme une bulle de savon... plic, ploc... Je sens la capacité d'apaiser, d’aider, d’écouter. Gérer de l’humain et de l’immédiat est fascinant, et là, tout est en ordre, rien ne dépasse. Le plaisir du travail bien fait dans la bonne humeur, merci les copains pour ces instants précieux.
J'observe cette fourmilière trépidante et souris. La danse de la Vie au boulot...
Aider chacun à trouver sa place dans une nouvelle équipe dans un timing serré, absorber stress, soucis et problèmes et recevoir tous ensemble jusqu'à 700 clients par service... Entre rando matinale quotidienne, tempêtes, déneigements, et virées nocturnes en peau de phoque, chacun des 30 jours est à vivre, pleinement.
Je quitte Verbier avec la sensation d’un travail accompli,
et l’impression magique d’avoir été au bon endroit, au bon moment.
Oser revoir son approche,
oser redessiner les relations,
oser exprimer son potentiel,
et tout simplement oser créer la différence...
En y mettant sa plus grande Intention...
Tout est là... il suffit de faire de son mieux,
et oser être pleinement soi même... ouais... Oser...
Personne ne le fera pour toi...
Istanbul, 14 heures d'escale
Minuit, le taxi file dans la ville et me dépose dans le dédale de ruelles, le temps d'un thé, odeurs de shisha et ambiances colorées dans la pénombre au son grouillant du buzz incessant.
Au petit matin, avant de repartir, je parcours une dernière fois les ruelles, me faufile à travers le marché au poisson de Galatasaray, et, au détour d’un passage couvert, me retrouve dans les boutiques d’antiquaires. La vitrine d’Ohran Süngün me plonge subitement dans une autre dimension de consicence du passé.
Sur les étagères se côtoient alignés, bijoux, montres, objets d’art japonais, nazis, soviétiques, soufis, perses ou turcs.
Un peu comme des reliques d'une Grande Pièce de Théâtre jouée par l’Humanité. Tout semble si loin derrière, le monde va si vite... Les babioles semblent presque parler, rire, l’âme du monde se faufile et danse au milieu de ce joyeux bordel immobile.
Les objet murmurent un souffle et révèlent la sagesse du temps qui passe, laissant derrière lui une empreinte, invisible, émotionnelle dans laquelle on se trouve parfois prisonnier.
La Vie continue sans se préoccuper du passé, l'Homme , lui, en souffre.
Que peut on changer? Rien. Notre perception, peut être afin de nous libérer d'un poids que l'on peut choisir de ne pas porter...
Le voyage est une machine
Le voyage est une machine qui s’auto alimente. Ainsi est la vie, quand on sait l'apprécier, lui faire confiance, quand on arrive à libérer, à lâcher... Une fois lancé, tout est si fluide que les solutions arrivent plus vite que les problèmes…
Claude m'accepte un mois dans son équipe de travail, m'accueille à bras ouverts, sans pour autant me retenir, merci patron.
Cédric, recontré dans l’avion en décembre m’invite chez lui à Los Angeles lors de mon retour en janvier.
Randy, rencontré au supermarché le mois d’avant travaille aux états unis et vit au mexique. Il accepte de recevoir mon courrier aux USA et de me le rapporter ici à ensenada, évitant ainsi les 2 mois de flottement de la poste mexicaine.
Ivan me garde le vélo pendant un mois à son atelier et fait des modifications, il m’offre la main d’oeuvre et les pièces détachées…
Abraham le cordonnier me répare mes chaussures pour un prix dérisoire...
Yadira me dégote un appartement pour les 10 jours à passer ici… demandant une simple donation.
Marcella qui habite à la Paz organise le transport d'une partie de mes bagages que je n'emmène pas, pour plus de légèreté.
Jaime, le boulanger m’installe chaque jour ma chaise à l’arrière boutique, ainsi, le nez dans mon gobelet de café, j’observe, fasciné, ses mains travailler en l’écoutant chanter. Je crois que j’ai toujours été attiré par deux mains qui travaillent et ce qu’elles ont le pouvoir de créer… Ensemble on rigole, on parle beaucoup, et mon espagnol progresse, un peu plus chaque jour...
Je donne juste une direction, une impulsion, et le flow de la vie se charge du reste…
Je prends soin des autres, proches ou étrangers,
Un peu chaque jour, de mon mieux, sans me laisser submerger.
Et quelque chose de plus grand prend soin de moi... et me rend plus que ce que j'arrive moi même à donner.
Alors j'avance sereinement, chaque jour, peu importe ce que j'entreprends...
Tout est là... il suffit de faire de son mieux,
et oser être pleinement soi même... ouais... Oser...
8
Le soleil n'est jamais si beau
qu'un matin où l'on se met en route
Ce matin je suis passé chez le barbier
La coupe, et la barbe, s’il vous plait,
Me voici tout beau et apprêté,
Pour les 40 jours de sable, de cactus et de pierriers...
Oui tout beau, comme pour un rendez vous à ne pas manquer.
Seul, dans le désert,
A qui veut il plaire?
Doux parfum de retrouvailles que j'aime,
Il y a des jours normaux, pourtant peu ordinaires,
C'est aujourdhui, j’ai rendez vous avec moi même...