Depuis notre plus jeune âge on apprend, on répète, on copie, on absorbe des repères qui fondent et construisent chaque jour notre vision de la vie. On croit être cette somme de repères... Pourtant si nous étions nés ailleurs, nous aurions été tout à fait différents, tout en étant toujours nous même au plus profond de nous... Alors qui sommes nous? La question me taraude depuis trop d'années. et ce livre des 4 accords toltèques reçu un jour à noël ne fait qu'intriguer ma curiosité... Que se passerait -il s je poussais le concept jusqu'au bout pour voir?
Démonter la carapace de nos repères qui nous "protègent", démêler ce tissu de mensonges à nous mêmes, et aller voir au plus profond de l'être ce qui s'y cache... Un voyage fabuleux vers un nouveau regard sur la perception, et la réappropiration du pouvoir personnel...
On se protège derrière nos habitudes, en rejetant la faute sur d'autres, on se complait à se faire plaindre autour de nous... Pourtant savoir que rien n’est de la faute des autres, ni de la vie, ni de la société, sentir que tout ne vient que de notre propre perception et de nos propres réactions est peu confortable à admettre, mais encourage en donnant toutes les clés en mains pour changer ce que l’on veut changer.
Notre plus grande peur n’est pas d’échouer, non, nous avons peur de notre propre lumière intérieure. Se réapproprier notre pouvoir nous rend notre pleine responsabilité... Et c'est là que çà pique : Admettre que le monde que nous voyons à l'extérieur n'est que le reflet de celui que nous cachons à l'intérieur de nous même, que tout autour de nous n'est que la projection de nous même... Oui, "les autres", "la société" ou les évènements de la vie ne sont ni bien ni mal, chacun les perçoit à sa façon, et personne n'a tort. Tout çà ne sont des occasions de tester l'évolution de nos perceptions, ce ne sont que des murs blancs sur lesquels chacun est libre de projeter ses propres couleurs...
On peut s'acharner, résister, lutter une vie entière contre une chose qui nous dérange, on peut aussi changer de regard sur cette chose ou sur cette personne et s'en trouver libéré ... Revoir notre système de croyances passe par une perte totale de repères, les autres s'en inquièteront peut être, tant pis si çà les affole... Çà n’a pas de sens de marcher la tête a l’envers, on est bien plus efficace sur ses pieds, certes cela demande un grand bouleversement de le réaliser et de se mettre dans une autre posture mais il suffit de faire quelques pas pour comprendre combien cela est confortable et combien cela permet d’avancer plus loin en se faisant moins mal...
Démonter la carapace de nos repères qui nous "protègent", démêler ce tissu de mensonges à nous mêmes, et aller voir au plus profond de l'être ce qui s'y cache... Un voyage fabuleux vers un nouveau regard sur la perception, et la réappropiration du pouvoir personnel...
On se protège derrière nos habitudes, en rejetant la faute sur d'autres, on se complait à se faire plaindre autour de nous... Pourtant savoir que rien n’est de la faute des autres, ni de la vie, ni de la société, sentir que tout ne vient que de notre propre perception et de nos propres réactions est peu confortable à admettre, mais encourage en donnant toutes les clés en mains pour changer ce que l’on veut changer.
Notre plus grande peur n’est pas d’échouer, non, nous avons peur de notre propre lumière intérieure. Se réapproprier notre pouvoir nous rend notre pleine responsabilité... Et c'est là que çà pique : Admettre que le monde que nous voyons à l'extérieur n'est que le reflet de celui que nous cachons à l'intérieur de nous même, que tout autour de nous n'est que la projection de nous même... Oui, "les autres", "la société" ou les évènements de la vie ne sont ni bien ni mal, chacun les perçoit à sa façon, et personne n'a tort. Tout çà ne sont des occasions de tester l'évolution de nos perceptions, ce ne sont que des murs blancs sur lesquels chacun est libre de projeter ses propres couleurs...
On peut s'acharner, résister, lutter une vie entière contre une chose qui nous dérange, on peut aussi changer de regard sur cette chose ou sur cette personne et s'en trouver libéré ... Revoir notre système de croyances passe par une perte totale de repères, les autres s'en inquièteront peut être, tant pis si çà les affole... Çà n’a pas de sens de marcher la tête a l’envers, on est bien plus efficace sur ses pieds, certes cela demande un grand bouleversement de le réaliser et de se mettre dans une autre posture mais il suffit de faire quelques pas pour comprendre combien cela est confortable et combien cela permet d’avancer plus loin en se faisant moins mal...
2018
A Santa Fé, on me glisse avec bienveillance l’idée d’une introspection sur la voie Toltèque, revoir l'intégralité de notre monde intérieur, en 6 mois à distance, guidé par téléphone… J’avais déjà entrepris le gros du travail depuis des années, mais je ressentais le besoin de me faire aider pour affiner, traquer les détails, et éviter l’autosatisfaction…
Premier rendez vous téléphonique dans un bouiboui mexicain en bord de route, il ne faut pas longtemps à mon accompagnatrice pour me mettre face à ma part d’ombre que je préfère me cacher. Après pas mal de résistance ridicule où l’orgueil se sent enfin cerné, je repense à mon engagement envers moi même à démonter mes petits mensonges… Il est l’heure de mourir à moi même, pour renaître à nouveau. Je m’avoue à voix haute, ce que je me cache à moi même depuis trop longtemps. Je viens de tirer la goupille. Eva a raccroché. Je relâche des années de résistance à moi même. La grenade me pète à la gueule. Je ressens monter en moi le frisson de la déflagration. L’édifice s’effondre. Je ne sais plus qui je suis, à part ce tas de décombres qu’il me faudra trimballer et remettre en place, et dans le bon sens cette fois. Ca tombe bien, j’ai 6 semaines de désert en solitaire, je ne parle presque pas la langue et je me suis arrangé pour n’avoir aucune distraction. J’ai mis en place les conditions pour ne plus pouvoir m‘échapper… Tant pis pour le confort... et dire que certains me croient en vacances...
Dans ce désert, J’en chie, j’en chiale, et en même temps, complètement libéré, je suis beaucoup plus réceptif à tout ce qui m'entoure et me fonds à nouveau dans cette immensité avec laquelle je ne semble faire qu'un. Les pistes se croisent et s’entremêlent, comme les affres de mes doutes… Pour les pistes, j’ai le GPS, pour le reste, j’ai tous les 15 jours, en ligne, la voix bienveillante qui écoute et pose la question qui me fera cogiter pour la quinzaine… Elle me pousse sans relâche et m'encourage. Tout y passe. Peurs, limites, jugements, égo, croyances, procrastination. Elle me fait même creuser, et ressortir les vieux trucs enterrés. C’est l’heure du pardon, à moi, aux autres. La libération est à la hauteur de l’inconfort vécu. Se libérer n'est pas nécessairement confortable, et c'est bien ce petit confort personnel qui nous empêche souvent d'avancer...
Aujourdhui, je me sens pas mal libéré de mes propres limites. Me débarrasser de cet orgueil, cet égo, et ces jugements qui m'empêchaient de voir plus clairement le monde m'apporte plus de confiance et tolérance et me remettent bien à ma juste place. Je perçois le monde qui m'entoure avec plus de légèreté et accueille plus librement cette sensation d'unité, et les aléas qui arrivent.
Je n'ai plus besoin d'AVOIR des possession, ni de FAIRE ou accomplir des trucs pour croire exister. ETRE me suffit.
"On ne voit bien qu'avec le coeur, L'essentiel est invisible pour les yeux, dit le renard" St Exupéry
A Santa Fé, on me glisse avec bienveillance l’idée d’une introspection sur la voie Toltèque, revoir l'intégralité de notre monde intérieur, en 6 mois à distance, guidé par téléphone… J’avais déjà entrepris le gros du travail depuis des années, mais je ressentais le besoin de me faire aider pour affiner, traquer les détails, et éviter l’autosatisfaction…
Premier rendez vous téléphonique dans un bouiboui mexicain en bord de route, il ne faut pas longtemps à mon accompagnatrice pour me mettre face à ma part d’ombre que je préfère me cacher. Après pas mal de résistance ridicule où l’orgueil se sent enfin cerné, je repense à mon engagement envers moi même à démonter mes petits mensonges… Il est l’heure de mourir à moi même, pour renaître à nouveau. Je m’avoue à voix haute, ce que je me cache à moi même depuis trop longtemps. Je viens de tirer la goupille. Eva a raccroché. Je relâche des années de résistance à moi même. La grenade me pète à la gueule. Je ressens monter en moi le frisson de la déflagration. L’édifice s’effondre. Je ne sais plus qui je suis, à part ce tas de décombres qu’il me faudra trimballer et remettre en place, et dans le bon sens cette fois. Ca tombe bien, j’ai 6 semaines de désert en solitaire, je ne parle presque pas la langue et je me suis arrangé pour n’avoir aucune distraction. J’ai mis en place les conditions pour ne plus pouvoir m‘échapper… Tant pis pour le confort... et dire que certains me croient en vacances...
Dans ce désert, J’en chie, j’en chiale, et en même temps, complètement libéré, je suis beaucoup plus réceptif à tout ce qui m'entoure et me fonds à nouveau dans cette immensité avec laquelle je ne semble faire qu'un. Les pistes se croisent et s’entremêlent, comme les affres de mes doutes… Pour les pistes, j’ai le GPS, pour le reste, j’ai tous les 15 jours, en ligne, la voix bienveillante qui écoute et pose la question qui me fera cogiter pour la quinzaine… Elle me pousse sans relâche et m'encourage. Tout y passe. Peurs, limites, jugements, égo, croyances, procrastination. Elle me fait même creuser, et ressortir les vieux trucs enterrés. C’est l’heure du pardon, à moi, aux autres. La libération est à la hauteur de l’inconfort vécu. Se libérer n'est pas nécessairement confortable, et c'est bien ce petit confort personnel qui nous empêche souvent d'avancer...
Aujourdhui, je me sens pas mal libéré de mes propres limites. Me débarrasser de cet orgueil, cet égo, et ces jugements qui m'empêchaient de voir plus clairement le monde m'apporte plus de confiance et tolérance et me remettent bien à ma juste place. Je perçois le monde qui m'entoure avec plus de légèreté et accueille plus librement cette sensation d'unité, et les aléas qui arrivent.
Je n'ai plus besoin d'AVOIR des possession, ni de FAIRE ou accomplir des trucs pour croire exister. ETRE me suffit.
"On ne voit bien qu'avec le coeur, L'essentiel est invisible pour les yeux, dit le renard" St Exupéry